Au Tchad, l’extrême précarité de la santé des femmes est omniprésente et la fécondité y est parmi les plus élevées au monde. La faible utilisation des services de soins, la pauvreté et le faible niveau d’instruction ont un fort impact sur la santé des femmes.
Au niveau national, moins d’une femme sur quatre a réalisé les quatre consultations préconisées par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
La grande majorité des naissances (86 %) se déroulent encore à domicile et sont très peu assistées par du personnel de santé , surtout en zone rurale.
Avec 860 décès pour 100 000 naissances, nombre de naissance au Tchad : 600 000, il meure 5160 femmes tous les ans, 14 femmes meurent chaque jour en accouchant.
En 2013 : Jacques Lansac et FSF créent une école de sages femmes pour lutter contre la mortalité maternelle au Tchad
• L’équipe de Jacques Lansac : Gilles Boscq , Alain Danais, Gilles Dauptain, Yahn Rouquet et depuis cette année Jean-Paul Bory
• Tous les 2 mois l’un d’entre nous part pour faire les cours et encadrer l’équipe obstétricale du CHU du bon samaritain à n’Djamena
Photo : La salle d’attente au CHU du Bon Samaritain
En présence du ministre Tchadien de la santé et de l’ambassadeur de France au Tchad Julie Gayet, marraine de FSF est venue pour inaugurer les nouveaux lits de la salle de travail et le matériel que nous avons pu faire transférer de la maternité de l’hôpital Bégin Yahn Rouquet, gynécologue et trésorier de FSF accompagné de Julie Gayet, marraine de FSF
Le pays manque de structures sanitaires en mesure d’offrir des soins obstétricaux et néonatals d’urgence, qui constituent pourtant l’un des principaux moyens reconnus pour réduire la mortalité maternelle et néonatale.
En 2011, le ministère de la Santé recensait vingt-trois établissements de ce type sur le territoire alors qu’il faudrait près d’une centaine de structures supplémentaires pour couvrir les besoins de la population.
Devant une telle précarité , FSF s’est mobilisé pour la création d’une école de sages-femmes.
Le Fonds pour la Santé des Femmes est entré en contact avec l’Hôpital du Bon Samaritain à N’Djamena pour y installer une école de maïeutique. L’objectif est de former 100 Sages-Femmes en 10 ans.
L’école a été créée en 2013 par convention avec les pouvoirs publics tchadiens, et la première promotion a été diplômée en 2017.
Les enseignements sont organisés en 18 missions sur 2 ans et dispensés par les médecins sur le temps de leurs missions.
FSF assure actuellement la formation de la deuxième promotion de Sages- Femmes.
La maternité du Bon Samaritain, avec 3800 naissances en 2017 est devenue une maternité réputée pour la qualité de ses soins .
En 2018 : 4000 enfants sont nés à la maternité du CHU bon samaritain (1300 naissances en 2013)
Le niveau de soins a considérablement progressé et fait de cette maternité l’une des plus reconnues au Tchad
Photo : La deuxième promotion de l’école de Sages Femmes
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